L’enchantement de l’impermanance par Bénédicte Blanc-Fontenille

Pour l’artiste Bénédicte Blanc-Fontenille, il y a, dans l’impermanence des choses, une poésie qui échappe à l’œil distrait. Tout ce qui naît, grandit, s’efface, porte en lui un enchantement profond, celui d’une vérité fragile et éphémère.

Dans cette danse perpétuelle de la transformation, chaque fin annonce un commencement, et chaque perte contient la promesse d’une métamorphose

L’impermanence nous rappelle notre propre fragilité, mais aussi notre capacité à embrasser le changement. C’est dans le renoncement à la permanence que naît une forme de liberté, celle de s’émerveiller sans retenue devant ce qui est, ici et maintenant.
Dans l’art et dans la vie, l’impermanence ouvre un champ infini de possibles. Les nuages qui s’effilochent dans le ciel, les ombres qui glissent sur une falaise blanche, les reflets mouvants de l’eau : chaque instant contient une beauté unique qui disparaît pour céder la place à un autre.

Cette fugacité n’est pas une perte, mais une richesse : elle nous apprend à regarder avec intensité, à savourer l’instant avant qu’il ne s’efface, c’est ce que BBF appelle l’enchantement de l’impermanence!

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