Aubord
Aubord
Aubord est un charmant bourg situé au cœur de la Camargue gardoise (14ème Grand Site de France) entre les Costières de Nîmes au Nord et les étangs de Camargue au Sud.
Les premières mentions de Aubord remontent à l’an 879. Mentionnée In Alburno par Jean Ménard, prieur d’Aubord, né à Nîmes en 1637, qui jouissait d’une grande réputation en tant qu’écrivain et prédicateur. Il fut un des premiers fondateurs de l’Académie de Nîmes.
Ce hameau, probable fondation de l’antiquité tardive est de nouveau cité de alborno dans les Cartulaires de Notre Dame de Nîmes en 1078.
A l’origine reliée à Bernis, cette communauté agricole comptait une trentaine de feux dès la fin du Moyen Âge. Depuis une vingtaine d’années la population a décuplé.
La comparaison est éloquente entre le peu de maisons se trouvant sur le cadastre Napoléon et le plan de l’agglomération d’aujourd’hui, le centre ancien est noyé dans les constructions nouvelles.
Cependant Aubord a gardé son caractère rural, le centre ville est aéré et verdoyant. Du petit noyau originel construit, il ne reste que le secteur de la rue de l’église et quelques mas.
Le village d’Aubord fait partie du territoire des Costières de Nîmes qui occupent les cordons fossiles camarguais ; le village présente au sol une terre rouge mitée de galets roulés, typiques de la Costière et qui font son unité paysagère.
Il vit encore de cultures diverses et surtout de la production de vin de qualité et d’huile d’olive AOC.
Patrimoine :
– l’Eglise : dépendante de l’archiprêtré de Nîmes, desservie jusqu’au XIXème siècle par le curé de Bernis, l’église primitive fut détruite pendant les guerres de religion. Reconstruite dès 1658, puis remaniée au XIXème siècle, elle se présente aujourd’hui sous la forme d’un grand quadrilatère, en un seul volume sous un toit en double pente cassée pour matérialiser, de l’extérieur, de faux bas-côtés.
– La Maison Margarot : ce beau mas situé en plein centre ville jouxte la place Silhol. Son imposante façade est visible de la route. Cet édifice, bien conservé dans son allure d’origine, est l’un des atouts paysagers du centre ville, non loin de l’église et du temple.
– Le Temple-Café-Horloge : c’est le seul cas connu de « temple-mairie-école » transformé en « temple-café-horloge publique » sous la IIIéme république en France.
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