Saint-Hilaire-de-Brethmas

|Site et monument historique

Description

Installée à la porte Sud d’Alès, sur les routes de Nîmes et d’Uzès, cette constellation de sept hameaux mêlent habilement ville et campagne.

Deux rivières qui façonnent un territoire
Au fil des siècles, la commune s’est organisée autour de deux rivières. L’Avène traverse Saint-Hilaire du Nord au Sud. Elle entre sur son territoire au pied des falaises de la Bedosse et borde, à l’Est, la Jasse de Bernard. Elle poursuit son cours vers les moulins du Juge et de Tribies qu’elle actionnait jadis, puis rejoint le Gardon peu après être passée sous le célèbre pont de l’Avène. Le Gardon d’Alès, quant à lui, longe la commune et délimite en grande partie le territoire communal, à l’ouest.
Les deux cours d’eau façonnent des terres essentiellement consacrées à l’agriculture et qui permettent de longues et tranquilles promenades à travers champs et collines boisés. C’est là que la commune exprime sa ruralité.

Un lieu de rendez-vous historique
Saint-Hilaire-de-Brethmas est également héritière d’un passé riche dont les traces illustrent encore les événements ou les faits qui l’ont constituée.
Ce fut un haut lieu de l’époque camisarde : Jean Cavalier, y fit, avec sa troupe, plusieurs expéditions et y revint pour négocier la paix avec les troupes du roi. Une plaque sur le pont de l’Avène commémore les événements du 12 mai 1704.
Les premières négociations directes entre Jean Cavalier, initialement le plus important chef camisard, et le marquis de La Lande, mandaté par le maréchal de Villars. Ces négociations se poursuivirent jusqu’à une paix accordée par Louis XIV, par un texte qui parvient à Nîmes le 27 mai. Après un très bref passage au service du roi, Cavalier et une petite troupe de fidèles, craignant pour leur liberté, s’évadent en août vers la Suisse. Durant ce temps, la guerre des Cévennes est poursuivie par les autres chefs camisards, jusqu’à leur défaite complète fin 1704…
Ce passé a laissé aussi un ensemble de constructions typiques : des édifices religieux de l’époque romane comme l’église du XIIe siècle de Saint-Hilaire, de vieilles maisons, d’anciens mas ou encore les moulins à eau, désormais désaffectés, du Juge et de Tribies .

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