Bienvenue sur la Route des Abbayes, Chartreuses et Prieurés du Gard, un itinéraire unique qui vous plonge au cœur de l'histoire, de l'architecture et de la spiritualité.
Ce parcours historique vous invite à explorer un patrimoine riche et varié, façonné par des influences culturelles et spirituelles multiples, des marais salants de Camargue aux collines verdoyantes des Cévennes. Depuis le Vème siècle, les abbayes, chartreuses et prieurés du Gard ont façonné le paysage et l'histoire de la région. Ces édifices, souvent nichés dans des cadres naturels époustouflants, ont été des centres de rayonnement spirituel, intellectuel et économique. Ils ont traversé les siècles, résistant aux guerres, aux révolutions et aux aléas du temps, pour nous offrir aujourd'hui un héritage précieux et fascinant.
Chaque site possède ses propres particularités et charmes. De l'abbaye troglodyte de Saint-Roman, taillée dans le rocher, à la Chartreuse de Valbonne avec ses toitures en tuiles vernissées, en passant par l'abbaye de Saint-André et ses jardins magnifiques, chaque étape de votre voyage sera une découverte.
Nous vous invitons à parcourir cette route historique, à découvrir les histoires captivantes de ces lieux sacrés et à vous imprégner de la sérénité qui émane de leurs murs centenaires. Chaque site mérite une visite, chaque pierre raconte une histoire, et chaque paysage vous transporte dans un autre temps.
Les incontournables :
Saint-Gilles
Saviez-vous que l'abbatiale de Saint-Gilles, édifiée au XIIème siècle, était autrefois le quatrième lieu de pèlerinage le plus important du monde chrétien, après Jérusalem, Rome et Saint-Jacques-de-Compostelle ? Elle est située au carrefour de deux importants itinéraires de pèlerinage : la voie d’Arles sur le Chemin de St Jacques de Compostelle et l’aboutissement du chemin de Régordane. La cité devient, dès le moyen-âge, un important centre d’accueil et d’échanges pour les pèlerins de l’Europe entière.
Située aux portes de la Camargue, le long des berges du canal de Rhône à Sète, St Gilles possède un patrimoine riche à découvrir et à déguster dans ses productions locales emblématiques telles que le riz, les vins des Costières et les spécialités à base de viande AOP de taureau de Camargue.
Les incontournables sur la route
Saint-Gilles > Sommières
L’itinéraire traverse une partie des terres de Camargue, fief des abbayes de sel. Les vestiges de la puissante Abbaye de Psalmodi et ceux de celle de Franquevaux, témoignent d'une époque où les moines bénédictins et cisterciens ont transformé des terres marécageuses en centres de culture et de commerce florissants.
Ces abbayes, fondées dès le haut Moyen Âge, ont prospéré grâce à l'exploitation du sel, une ressource précieuse qui a joué un rôle clé dans l'économie locale. Les moines, véritables pionniers, ont non seulement développé des techniques d'extraction du sel, mais ont aussi contribué à la préservation et à la transmission des savoirs antiques. De nombreuses églises ou prieurés, dépendant de ces grands ordres, ont été développés dans l’arrière-pays, témoins silencieux du pouvoir de ces congrégations sur les populations rurales locales.
Les incontournables :
Sommières
Sommières, Petite Cité de Caractère, est une commune pleine de charme au patrimoine remarquable. Située sur les rives du Vidourle, son installation est dûe à la présence d’un pont romain, construit au 1er siècle de notre ère, permettant la traversée de ce fleuve impétueux. Surplombée par les vestiges de son château fort, la cité médiévale fut de tout temps un point de rencontre entre les Cévennes et la mer. Son marché hebdomadaire et ses foires d’antan ont construit sa réputation au fil des ans.
Déambuler dans ses petites ruelles c’est ouvrir un grand livre d’histoire. A la lecture des façades de ses maisons se devinent les différentes périodes de son passé.
Dans le cadre de la route des Abbayes, l’ancien Couvent des Ursulines, réhabilité en centre culturel sera à découvrir, avec notamment son ancienne chapelle qui sert de magnifique lieu d’exposition.
Les incontournables sur la route
Sommières > Saint-Hippolyte-du-Fort
Le Vidourle prend sa source au pied des Cévennes, au-dessus de St Hippolyte du Fort. En remontant son cours, la route serpentante et vous conduit à la rencontre de quelques charmants villages et cités médiévales.
Ici, le paysage de garrigue est dominé par la vigne et les oliviers. Tous deux sont des héritages directs du développement agricole, impulsé par les moines avec l'expansion des communautés religieuses dès le moyen-âge.
Les incontournables :
Saint-Hippolyte-du-Fort
Capitale des basses Cévennes, St Hippolyte du Fort est une ville fortement marquée par son histoire. Particulièrement meurtrie par les affrontements entre protestants et catholiques pendant la guerre de religion, la cité est fortifiée par la construction des remparts munis de cinq portes et d’un fort Vauban qui sera à l’origine du nom actuel. Elle est dominée par ses anciennes casernes, école militaire jusqu’au milieu du 19° s, qui accueillent de nos jours le musée de la soie. Il relate l’histoire et le savoir-faire de cette industrie qui fut très florissante en Cévennes au long des 18 et 19° siècles.
Sur la route des abbayes, nous vous proposons de faire un petit aller et retour au nord de St Hippolyte pour découvrir le magnifique prieuré de St Martin de Cézas.
Les incontournables sur la route
Saint-Hippolyte-du-Fort > Alès
En quittant les paysages doux du Piémont cévenol pour s’aventurer dans les premiers reliefs des Cévennes, le voyage devient une plongée dans l’histoire.
Depuis le XIIIᵉ siècle, la soie y déroule ses fils dans les magnaneries, où s’est transmis un savoir-faire délicat et précieux.Terre de refuge des huguenots, ce territoire conserve l’empreinte d’une foi libre et d’une culture fière et résistante.
À Anduze, l’élégance s’incarne dans les célèbres vases, chefs-d’œuvre d’un artisanat qui allie tradition et raffinement.
Alès
Porte d'entrée des Cévennes, l'accueillante ville d'Alès, au riche passé minier, se découvre au fil de ses agréables espaces fleuris et de ses monuments. Alès peut ainsi se targuer d'être située en lisière de paysages exceptionnels tel le Parc National des Cévennes.
Alès a cette particularité d’avoir toujours été le point de rencontre dans une zone de passage entre le Rhône, le littoral méditerranéen et les Cévennes. Son nom dérivait de deux mots celtiques : AL (hauteur) et ES (région, territoire). Il signifierait territoire élevé, notion relative, qui doit s’entendre par rapport à la plaine de Nîmes.
Des temps immémoriaux à l’ère industrielle, venez découvrir l’histoire d’Alès.
Les incontournables sur la route
Alès > Saint-Ambroix
En remontant vers les Cévennes, vous découvrirez une diversité de sites monastiques, chacun portant les traces d'une histoire unique. Les Wisigoths, convertis au catholicisme après des siècles d'arianisme, ont joué un rôle crucial dans la fondation de nombreuses abbayes, notamment sous l'impulsion de Charlemagne. Ces lieux de recueillement et de travail, souvent bâtis sur d'anciennes villae gallo-romaines, ont été des foyers de culture et de spiritualité, contribuant au développement économique et culturel de la région.
Saint-Ambroix
Porte d'entrée des Cévennes, l'accueillante ville d'Alès, au riche passé minier, se découvre au fil de ses agréables espaces fleuris et de ses monuments. Alès peut ainsi se targuer d'être située en lisière de paysages exceptionnels tel le Parc National des Cévennes.
Alès a cette particularité d’avoir toujours été le point de rencontre dans une zone de passage entre le Rhône, le littoral méditerranéen et les Cévennes. Son nom dérivait de deux mots celtiques : AL (hauteur) et ES (région, territoire). Il signifierait territoire élevé, notion relative, qui doit s’entendre par rapport à la plaine de Nîmes.
Des temps immémoriaux à l’ère industrielle, venez découvrir l’histoire d’Alès.
Les incontournables sur la route
Saint-Ambroix > Pont-Saint-Esprit
En entrant dans les monastères, vous ressentirez immédiatement la sérénité et la quiétude des lieux. Les bâtiments, témoins silencieux de la vie monastique, vous raconteront l'histoire des moines des différentes congrégations, leurs règles de vie, leurs travaux et leurs prières. Vous découvrirez comment ces communautés ont contribué au développement de la région, à travers l'agriculture, la médecine, l'art et la philosophie.
Les incontournables :
Pont-Saint-Esprit
Au carrefour du Rhône, de l'Ardèche et de la Cèze, Pont Saint Esprit jouit d'un emplacement privilégié. Ici la Provence est sous vos pieds, les champs de lavande égayent la nature, les cigales vous offrent un concert journalier, les vergers et vignes dessinent des paysages colorés. A proximité trois "Plus Beaux Villages de France" vous tendent les bras et notre gastronomie aux saveurs du sud comblera vos papilles !
La ville de Saint-Saturnin-du-Port, future Pont-Saint-Esprit, s’établit autour d’un prieuré clunisien à quelques encablures de la confluence de l’Ardèche sur la rive droite du Rhône, axe sud-nord du commerce du sel.
La construction du pont sur le fleuve,au XIIIe siècle, dota la ville d’un nouveau pouvoir stratégique et économique pour la sécurité et le commerce du sud du royaume de France.
Le Rhône ne pouvait être franchi que par quatre ponts : les ponts de Lyon et de Vienne furent détruits au XVIIe siècle, le pont Saint-Bénezet d’Avignon fut en partie détruit en 1479 et définitivement abandonné en 1679 ; ainsi seul le pont du Saint-Esprit assurait le passage sur le fleuve tumultueux à la fin du XVIIème siècle.
Sans attendre le Grand Siècle, la ville avec son pont et son port fluvial possédaient depuis le Moyen Age une situation privilégiée au croisement des deux axes, l’un nord-sud en provenance de la Camargue, l’autre est-ouest entre Vivarais et Dauphiné. Pont, enrichi par la fiscalité du sel devint rapidement le plus important grenier à sel sur le Rhône approvisionné par les salines de Peccais en Camargue. Pendant les guerres de Religion, le contrôle du pont permettait au royaume d’isoler les protestants languedociens de ceux du Dauphiné en défendant l’axe est-ouest et le franchissement du Rhône. La ville fut donc un véritable carrefour, avec son port saunier et son pont jeté sur le Rhône, qui fut, avec le commerce du sel, la « colonne vertébrale » de la fiscalité de la ville dès le début du XIVème siècle, avant que celle-ci ne devienne, dès le dernier quart du XVIème siècle, une sentinelle royale contre la diffusion de la Réforme protestante.
Les incontournables sur la route
Pont-Saint-Esprit > Villeneuve-lès-Avignon
Les chartreuses, comme celle de Valbonne et du Val-de-Bénédiction, offrent un aperçu de la vie monastique plus austère et contemplative. Fondées par des ordres religieux cherchant à fuir le tumulte du monde, ces chartreuses ont été des centres de prière et de méditation, où les moines vivaient dans le silence et la solitude.
Malgré les vicissitudes de l'histoire, marquées par les guerres de religion, la Révolution française et les ravages du temps, beaucoup de ces sites ont été restaurés et ouverts au public. Ils offrent aujourd'hui une fenêtre sur un passé où spiritualité et vie quotidienne étaient étroitement liées.
Les incontournables :
Villeneuve-lès-Avignon
Ville médiévale, riche en histoire et patrimoine, elle est située au bord du Rhône. Elle est dominée par le Fort saint André et l’abbaye avec ses magnifiques jardins. La Tour Philippe le Bel, le musée Pierre de Luxembourg, la chartreuse de Val Bénédiction datant du moyen âge et son moulin à huile sont à découvrir. Autant d’atouts pour réjouir les adeptes de la culture et de l’histoire !
Les incontournables sur la route
Villeneuve-lès-Avignon > Saint-Gilles
Après le passage du pont du port de Gallician, la route longe l’étang du Scamandre, l’une des plus grandes roselières d’Europe. Zone naturelle préservée, elle sert de refuge à de nombreuses espèces animales. On retrouve bientôt le terroir de l’AOP Sable de Camargue, fief de nombreux mas camarguais. Ces larges étendues planes sont dédiées à l’élevage, à la culture de la vigne, mais aussi du riz de Camargue.
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